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Préservons les enfants.

A l’autre bout du monde, nous contestons nous aussi la reforme concernant les modes d’accueil en France. Cette dernière comporte des mesures particulièrement inquiétantes pour nos enfants, valables dans les structures d’accueil. A savoir :

Une baisse du ratio d’encadrement par professionnels qualifiés. Donc moins de professionnels qualifiés pour nos enfants.

Une augmentation du nombre d’enfants par professionnels. Il est évoqué un taux d’encadrement d’un professionnel pour sept enfants qui ne marchent pas, contre cinq actuellement.

Une réduction de la surface d’accueil minimum par enfant, qui passerait de 7m² à 5m².

Une augmentation du nombre d’enfants en micro-crèche qui passerait de 10 à 16. Fini les petites structures familiales...

L’accueil d’enfants en surnombre « à titre exceptionnel » possible au quotidien.

Alors aujourd’hui nous sommes en colère.

Car accueillir les enfants n’est en aucun cas une question de rentabilité et de productivité.

Car cela remet en cause le bien-être, l’épanouissement et la sécurité des enfants.

Car il sera impossible d’accompagnement dans la bienveillance chaque enfant et chaque famille.

Car nous ne sommes pas des robots à répéter des gestes sans les penser.

Car si prendre le temps ne signifie rien pour les politiciens, c’est pourtant une notion que nous voulons préserver.

Car les enfants ne sont en aucun cas des numéros de lots mais bien des êtres vivants à part entière ayant besoin d’un accueil singulier.

Car si tu ne prends pas soin de tes enfants, de tes familles, de ta population comment veux-tu que ton pays avance !

Car si le social devient uniquement une question économique où va l’humanité !

Car nous ne pouvons accepter que l’accueil des enfants puisse se détériorer de la sorte. Les enfants méritent d’avoir le meilleur : alors cherchons-le !

Car aujourd’hui nous sommes tellement tristes de voir que ce mouvement n’est pas plus diffuser par les médias et qu’il ne prenne pas plus d’ampleur, puisque nous sommes tous concernés.

Car nous avons cette chance en France de pouvoir accueillir les enfants dans de bonnes conditions, préservons-le. Ne sacrifions pas nos enfants.

 

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