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Ô chère planète bleue. Tu ne vas pas bien du tout, nous le réalisons davantage de jours en jours avec ce voyage.
Cette planète qui s’abîme de jour en jour, nous nous inquiétons tellement pour elle. Que cela soit en Inde ou au Sénégal, nous l’observons au quotidien, sa surface n’est plus la sienne, elle est recouverte par une pollution qui nous affole. Les déchets s’entassent, massèrent, brûlent. Que faire ?
La plupart des habitants jettent leurs déchets au sol, mais comment faire autrement lorsque les poubelles n’existent pas ? En tant que voyageuses, nous sommes également dans ce dilemme et cela nous brise le cœur.
Dans la première maison d’enfants en Inde, nous étions heureuses de voir des poubelles pour amasser les différents déchets. Mais, retour à la réalité, ces poubelles sont déversées un peu plus loin hors de la maison par les filles elles-mêmes.
Et que dire de toutes ces voitures polluantes au Sénégal dont plus personne ne veut dans les pays européens. Déplacer un problème n’est pas le résoudre.
Que penser des côtes polluées de ce magnifique pays ? Toute cette quantité de pollution visible est effrayante. Mais pour tout ce qui concerne la face cachée ? Pour tous ces déchets flottants dans les mers et océans ? Ne fermons pas les yeux. Nous le savons, vous le savez. Pourquoi n'y t-il pas plus de réactions de notre part ? Aujourd’hui nous sommes en colère et profondément peinées par cette réalité frappante.
Nous laissons les enfants jouer dans cet environnement qui n’est finalement à leurs yeux pas anormal, et pourtant.. Est-ce normal de finir par ne plus voir tout ce plastique qui s’amasse ? Est ce normal de devoir se frayer un chemin parmi les déchets pour avancer ? Est ce normal de modifier son trajet pour éviter les déchets qui brûlent à tous les coins de rue ?
Alors oui notre planète est magnifique. Nous partageons au quotidien ces paysages que nous admirons. Mais diffusons aussi cette triste et effrayante réalité. Notre Terre doit être préservée de tout ce qui l’agresse.
Agissons.
« Nous n’héritons pas de la terre de nos parents, nous l’empruntons à nos enfants ». – Antoine de Saint-Exupéry
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